Les heures de folie
Les heures de folie |
Accoudé au comptoir D'une auberge de délices Je casse ma tirelire Pour débrider ma joie Sur des jupes moins longues Que celles déjà connues
Avec des éclats de rire Qui tonnent comme jamais Et des yeux allumés Dans un air de déjà-vu Qui cherchent un chemin Dans ces nuitées arrosées
Alors dans ces moments J’aime toujours à écouter Les paroles très nues De ces soldates bien faites Qui invitent aux mirages D’une vie déjà finie
Dans cette course aux excès C’est le corps qui se plaint Sur un cœur qui se plait De ces rares évasions Qui resteront à jamais L’unique salaire de la vie.
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© Mustapha Hasnaoui